Les photos Coup de Cœur de la SLOE

Afin de faire rayonner la banque de photos de la SLOE et tous les photographes y ayant participé, les photos vedettes du Jaseur sont choisies directement dans la Banque de photos, suite à un processus de sélection aléatoire. A chaque parution du Jaseur, six photographes de la SLOE seront tirés au sort. Le comité photo sélectionnera une photo par photographe, en lien avec le thème du Jaseur à paraître. Nous vous encourageons à participer en grand nombre à l’agrandissement de la banque de photos de la SLOE en y envoyant chaque mois vos 10 plus belles photos.

Le comité photo de la SLOE

Michel Desbiens, Sylvain Langlois, Clara Lavallée, Michel Sabourin et Rachel Villeneuve

Photos Coup de Cœur - Printemps 2025

Hirondelle bicolore © Eric Cormier

Page couverture du Jaseur, Printemps 2025

Pic maculé © Isabelle Poulin

Voici notre visiteur:  un superbe Pic maculé que j'ai affectueusement surnommé Joe

Il aimait admirer son reflet dans la fenêtre de notre salon. Il était vraiment beau mais pas vite, vite! J'ai dû sortir le papier kraft et le ruban adhésif pour placarder la fenêtre afin qu'il ne se blesse pas et même comme ça, il trouvait le moyen d'arracher le papier! Après quelques jours sans succès, Joe est allé tenter sa chance ailleurs....

Isabelle Poulin

Petit blongios © Lucie Provençal

Une charmante rencontre

C’est par un bel avant-midi très tôt que je me suis installée près de la passerelle au Marais Réal-D.-Carbonneau pour observer ce petit blongios.  Il était là, tout près, à quelques pieds de moi. On aurait dit qu’il voulait prendre la pose pour les photographes qui attendaient patiemment son arrivée. C’est sans peur qu’il s’est installé au grand plaisir des humains que nous étions et qu’il a pris la pose et mêmes plusieurs autres poses. On n’entendait que les ‘‘click, click’’ de nos appareils photo. Quel beau moment et quel bel oiseau.

Lucie Provençal

Bécassines de Wilson © Nathalie Laplante

Un moment inoubliable avec deux bécassines de Wilson à l'Étang Burbank

Par une belle journée, mon chum me dit: ‘‘Regarde sur le dam de castor!’’

Quelle surprise de voir ces deux beaux oiseaux. Ils se laissaient prendre en photos comme des vedettes. Ce fut une première pour nous. 

Nathalie Laplante

Aigrette neigeuse © Clovis Marion

Une Aigrette neigeuse derrière les herbes hautes

J’ai eu la chance de passer l’hiver 2024 au Mexique dans le cadre d’un stage en écologie. Il arrivait régulièrement que j’avais des après-midis de libres et comme j’étais logé en bordure d’une lagune, j’y passais la majorité de ce temps! De nombreuses espèces de hérons et d’aigrettes s’y tenaient souvent pour pêcher et se reposer. C’est lors d’une de ces promenades que j’ai photographié cette aigrette neigeuse qui posait pour moi derrière les herbes hautes.

Clovis Marion

Bihoreau gris © Julie Paquette

Un merveilleux moment

Je suis une amoureuse des Hérons.

Je n’avais jamais réussi à observer le bihoreau gris adulte, car il n’est pas très présent dans la région. Cet été là, il nous a fait le grand bonheur de passer la saison sur les rives de la rivière Magog à Sherbrooke.

J’ai un magnifique souvenir de ce matin là. Une des rares fois où j’ai pû l’observer au sol, à guetter son déjeûner.

Julie Paquette

Photos Coup de Cœur - Hiver 2024-25

Chouette épervière © Michel Rochon

Page couverture du Jaseur, hiver 2024-25

Paruline noir et blanc © Guy St-Onge

Une paruline noir et blanc au sommet du Mont Bellevue

Ce fut une grande joie lorsque je suis arrivé au sommet du mont-Bellevue et d'entendre du mouvement dans les arbres. Rien de plus grisant que de découvrir ce qui se cache. À mon grand plaisir, j'ai vu cette belle paruline virevolter d'un arbre à l'autre, elle est venue se poser sur une branche et pris la pose tout en chantant devant mon objectif, ce qui m'a permis d'avoir une belle photo de cette paruline noire et blanc.

C'est avec grand plaisir que je vous la partage.

Guy St-Onge

Goglu des prés © Clara Lavallée

Une famille de Goglus des prés qui danse dans le vent

Cet été je suis allée pour la première fois à Cap-Tourmente dans le but d'explorer de nouveaux sentiers. En arrivant proche d'un champ qui s'étendait à perte de vue, j'ai entendu un nouveau cri. C'est là que j'ai vu au loin une famille de goglus des prés qui dansaient dans le vent. Quelle a été ma surprise quelques minutes plus tard lorsque deux d'entre eux se sont posés sur l'arbre devant moi à l'extrémité du champ, prets à se faire photographier!

Clara Lavallée

Oie de Ross © Frédéric Langlois

Une petite oie

Par un bel après-midi d’automne, je suis allé à l’étang Burbank avec mes frères et quelques amis. Les Oies des neiges étaient au rendez-vous : au moins 15 000 individus, selon les estimés. Mais elles n’étaient pas seules…

En effet, quelle ne fut pas notre surprise, en arrivant à l’un de ces petits quais donnant sur l’étang, de voir une Oie de Ross à quelques mètres de nous ! Elle s’est laissé observer à loisir, ce qui a permis de prendre plusieurs clichés, dont celui-ci.

Frédéric Langlois

Grand héron © Éric Cormier

Coucher de soleil en Caroline du Nord

En novembre dernier ma famille et moi avons eu la chance de passer un belle semaine de vacances en Caroline du Nord.  C'est un état vraiment très intéressant pour l'observation des oiseaux, la région d'Outer Banks m'a notamment permis d'inscrire plusieurs primecoches! Un soir, en revenant d'Okracoke tout au sud, nous attendions le traversier pour rejoindre le Cape Hatteras.  Un magnifique coucher de soleil a produit cet impressionnant ciel orangé et, coup de chance, j'étais sorti de la voiture pour marcher un peu.  Tout à coup, un grand héron est surgi au loin.  Autre coup de chance, j'avais pris mon appareil photo avec moi même si la lumière diminuait rapidement.  J'ai donc eu le temps de calculer sa trajectoire et d'immortaliser la silhouette de l'oiseau à contrejour.

Éric Cormier

Canards colverts © Mario Dion

Par une belle fin de semaine au Marais de Sainte-Catherine-de-Hatley

Une petite marche furtive m’a permis de faire la rencontre de cette maman Colvert et de son caneton (col jaune, haha) tout blottis sur maman pour passer la nuit au chaud.

J’ai dû attendre quelques minutes afin que le petit taquin se positionne. Avec de la patience, on finit toujours par avoir un bel encadrement, sujet, lumière, etc.

Comme je dis souvent: merci mère Nature pour tous ces beaux moments.

Mario Dion

Photos Coup de Cœur - Automne 2024

Bruant de Lincoln © Chantal Brault

Page couverture du Jaseur, automne 2024

Sturnelle des prés © Francine Ouimet

Lors d’une excursion ornithologique au parc d’État Kissimmee Prairie Reserve à Okeechobee, Floride

 Nous gardons l’oeil ouvert et repérons la sturnelle avec son chant clair rappelant le son de la flûte, bien en vue, perchée sur des branches. La photo montre ses ailes courtes, les plumes pointues de sa courte queue et ses rectrices externes blanches. Son bec est pointu et aussi long que sa tête. Un plumage moucheté de noir et de brun pare son dos et ses ailes. Ce camouflage est idéal lorsqu’elle se pose par terre pour fouiller le sol, à la recherche d’insectes. Sa durée de vie serait d’environ cinq ans.

Francine Ouimet

Gélinotte huppée © Michel Desbiens

Une rencontre spéciale avec la Gélinotte huppée

Au cours d’une randonnée au parc national Forillon, une gélinotte femelle m’a fait le stratagème de l’aile cassée pour m’éloigner des petits qui changeaient de cap. J’ai joué le jeu, pour me retrouver face à face avec monsieur qui me regardait de haut bien tranquillement. Alors clic!

Michel Desbiens

Grands hérons © Jean-Guy Richard

La découverte d'une petite héronnière

Un ami photographe a remarqué une petite héronnière sur le terrain de l'une de ses connaissances lors d'une excursion de ski de fond. Il me fit part de sa décou-verte et me proposa d'y retourner en sa compagnie, le printemps suivant. Nous avons été agréablement surpris d'y découvrir un certain nombre de nids occupés, le tout bordé d'une végétation assez dense permettant de belles observations à la dérobée.

Jean-Guy Richard

Canards colvert © Vincianne Falkner

Douce soirée avec la famille Colvert

La photo a été prise à la Rivière-aux-cerises à Magog. Je marche souvent sur la piste piétonne aménagée au bord du lac Magog.  Je regardais la rivière et le lac, accotée sur la rambarde du pont et cette petite famille est sortie des roseaux nageant tranquillement dans la lumière de fin de journée.  Un beau moment!

Vincianne Falkner

Courlis corlieu © Walter Verhoef

Une expédition marquante avec le Courlis corlieu

Du haut des dunes de Tadoussac, nous, les membres de la SLOE, avons vu ce Courlis corlieu sur la plage. J’ai hésité quelques minutes. Il y a un dicton en anglais : what goes up must come down, mais dans mon cas l’inverse était vrai. J’ai vu Élodie descendre dans le sable et notre sujet est resté sur place, donc j’ai décidé de les rejoindre. Quel bonheur de photographier un oiseau si coopératif et photogénique.

Walter Verhoef

Photos Coup de Cœur - Été 2024

Pluvier semipalmé © Rachel Villeneuve

Page couverture du Jaseur, été 2024

Chevalier grivelé © Benoît Turgeon

 Un territoire parfait pour le Chevalier grivelé

J’aime bien aller faire de l’ornithologie au sentier nature Tomifobia, car il longe la rivière Tomifobia qui est une rivière paisible avec un lent débit d’eau après la crue printanière. Les berges sont parfois vaseuses ce qui en fait un territoire parfait pour le Chevalier grivelé. La hauteur du sentier nous donne la chance de voir facilement les chevaliers qui se déplacent le long de la rivière. Il reste seulement à s’accroupir pour prendre une belle photo.

Benoît Turgeon

Balbuzard pêcheur © Julie Paquette

Tout un exploit pour le Balbuzard pêcheur

Le Balbuzard pêcheur est un oiseau que j’affectionne particulièrement. Le voir plonger quand il repère un poisson relève de l’exploit. Wow! Chaque été, je les observe s’installer aux abords de la rivière Magog à Sherbrooke. Je peux y passer des heures à étudier leur comportement. Celui-ci a été particulièrement généreux avec moi. J’espère qu’il sera au rendez-vous encore cet été.

Julie Paquette

Bécasseau Sanderling © Bernard Jolicoeur

Je me suis couché sur le sol pour être à la hauteur du Bécasseau sanderling

J’ai souvent marché les quelques kilomètres de bord de mer entre l’hôpital et le quai du traversier à Blanc-Sablon, et ce, par toutes les saisons; quatre kilomètres de pur bonheur. En automne, au tour desbécasseaux de voler la vedette. Le Bécasseau sanderling court sur la grève en suivant les vagues qui déferlent. Je me suis couché sur le sable pour être à sa hauteur et en attendant un peu, il est venu à moins d’un mètre de mon objectif. Quelle chance!

Bernard Jolicoeur

Tournepierre à collier © Serge Paquette

Une première zen avec le Tournepierre à collier

Je marche le long de la plage comme tous les matins à Rivière-au-Tonnerre. Apparaissent les magnifiques Tournepierres à collier. Des limicoles avec de belles couleurs qui se fondent dans le mélange d’algues et se déplacent au gré des vagues. Un moment à la fois parfait et sobre. Ces oiseaux de rivage font partie du décor de ce village paisible. Comme si pour un instant le Tournepierre à collier, le village et moi-même ne formions qu’un. ZEN!

Serge Paquette

Mouettes tridactyles © Elodie Roze

Solitude et chicane des Mouettes tridactyles

Le bonheur, c’est d’être assise sur le bord du fleuve à regarder passer les oiseaux et les animaux marins. Le bruit des vagues, l’odeur du sel, la solitude... la paix. Ah, et parfois la compagnie bruyante de Mouettes tridactyles qui se chicanent. Ça vaut bien une photo souvenir!

Elodie Roze

Photos Coup de Cœur - Printemps 2024

Paruline à couronne rousse © Elodie Roze

Page couverture du Jaseur, printemps 2024

Paruline jaune © Michel Bergeron

Tranquillité avec la Paruline jaune

 Je sillonne différents sentiers des journées entières. Une belle surprise m’attend à l’île du Marais. C’est la première fois que j’observe une Paruline jaune d’aussi près, dans une belle position et le soleil dans le dos. Le bec grand ouvert elle chante fièrement avec cœur et je ne ressens que du bonheur. Je marche paisiblement, seul avec ma Paruline jaune, c’est juste une journée parfaite!

Michel Bergeron

Paruline à tête cendrée © Suzanne Guilmain

Émerveillement avec la Paruline à tête cendrée

Partie tôt le matin du 21 mai pour le parc de la Frayère à Boucherville, je ne me doute pas de vivre une journée aussi fascinante. Un nombre incroyable de parulines virevoltent. Je me sens comblée et très excitée. Aller à la rencontre des oiseaux est une détente, car on est connecté à la nature, on s’émerveille et on a l’impression de redevenir des enfants. Au retour, je découvre la Paruline à tête cendrée sur ma photo: je m’exclame : « qu’elle est belle »!

Suzanne Guilmain

Paruline masquée © Raymond Paris

Défi avec la Paruline masquée

La Paruline masquée a la bougeotte à l’île du Marais! Son chant distinctif m’attire, mais elle bouge beaucoup. J’ai observé cette jolie paruline plus d’une fois, mais rarement lorsqu’elle chantait de façon aussi affirmée. Revoir des oiseaux connus et faire la découverte de nouveaux oiseaux me stimulent beaucoup. Réussir à photographier des oiseaux est un défi valorisant qui me motive à chaque rencontre. Me retrouver avec les oiseaux en portant attention à la nature, je me sens bien.

Raymond Paris

Paruline à collier © Bernard Jolicoeur

Moment magique avec la Paruline à collier

Une fois par année, en mai, j’attends fébrilement de partir en excursion en Ohio à Magee Marsh. Je suis comme un enfant qui attend le jour de sa fête. Une passerelle de plus d’un kilomètre avec une quantité phénoménale de magnifiques parulines, un site exceptionnel. La Paruline à collier avec ses jolis coloris est une des plus belles. Il est facile de les observer, car les oiseaux et les insectes se posent près du sol et avec l’éclairage de fin d’après-midi, la magie opère.

Bernard Jolicoeur

Paruline à collier © André Beauchesne

Beau prix de consolation avec la Paruline à collier

Une rumeur se propage au parc national de la Pointe-Pelée le 11 mai 2022 : la présence d’une Paruline des pins dans un des sentiers! Première visite, extraordinaire comme endroit. Je me précipite comme beaucoup d’autres pour observer cet oiseau rare. Rapide comme l’éclair, la Paruline des pins se pose à une bonne hauteur sur la branche d’un conifère. Déterminé, je réussis une photo et je suis vraiment content. Surprise, il s’agit d’une superbe Paruline à collier. Beau prix de consolation.

André Beauchesne